Chiens de police

La commune du Grau-du-Roi a accueilli lundi 23 septembre l'entraînement cynophile des polices municipales et d'agents de sécurité du centre de formation et d'entraînement cynophile des chiens de police (CFECCP). Les polices de Teyran, Castelnau-le-Lez, Saint-Georges-d'Orques, Bollène ainsi que des agents de sécurité étaient présents, accompagnés de dix chiens d'intervention de toutes races et de tous âges. Parmi eux, H-ka, un berger malinois de dix mois appartenant à Aurélien, policier municipal au Grau-du-Roi depuis bientôt sept ans.

Ce binôme est en formation initiale au CFECCP depuis mars 2013 et sera opérationnel en juin 2014 quand le chien aura l'âge légal d'intervention. Le duo maître-chien agira dans le cadre des missions qui leur seront confiées par le maire. Principalement la lutte contre la délinquance de voie publique en effectuant des patrouilles de surveillance générale et de dissuasion, pour assurer une présence visible et rassurante aux yeux de la population Graulenne.

Ce jour, l'entraînement a été assuré par le formateur cynotechnicien Patrick Merviel, lui-même maître-chien à la police municipale de Saint-Georges-d'Orques (34). Au programme : activité d'obéissance, puis, plus mouvementées, les interpellations d'individus dangereux sur la passerelle « blanche située au dessus de la voie ferrée et pour finir et profiter des atouts de la commune, les frappes coercitives (muselées) sur la plage ainsi que des mordants aquatiques en immersion complète.

Une formation basée sur le principe d'obéissance au maître- chien                    Aurélien et son berger malinois H-Ka

Sambo s'en est allé le 21 Août 2013 au paradis des chiens de police après avoir été un binôme d'exception. Sa route avait croisé la mienne lorsqu'il avait 5 ans. Indépendant à son arrivée dans notre famille, nous avions su nous apprivoiser et acquérir une complicité. Sambo, petit malinois, s'était révélé être un chien valeureux, courageux, qui a su se faire aimer de tous, aussi bien en famille que dans le travail.  Après une retraite bien méritée, Sambo nous a quitté à l'age de 12 ans. Jusqu'à son dernier souffle, je suis restée à ses côtés. Je me devais d'accompagner mon binôme jusqu'à sa dernière demeure. Sambo, repose en paix, je ne t’oublierai jamais.

Le centre de formation et d'entraînement cynophile des chiens de police (CFECCP), association animée par Patrick Merviel, policier municipal à Saint-Georges, vient de fermer ses portes pour cause de grandes vacances.

Le centre dispense des cours théoriques et pratiques sur l'utilisation des chiens de sécurité dans différentes situations ainsi que sur la physiologie et la psychologie canines. Il a également pour vocation de former les maîtres-chiens. La formation est continue sur l'année à raison de quatre demi-journées de travail par mois à choisir sur huit dates. Pour marquer la fin de l'année scolaire, le centre a organisé une journée des familles au cours de laquelle les policiers municipaux  et des agents de sécurité région ont ainsi eu l'occasion d'effectuer des démonstrations avec leurs compagnons à quatre pattes, élèves du centre, devant un public conquis, leurs femmes et enfants. Au cours du repas pris en commun, les discussions ont évidemment porté autour du roi de la fête, le meilleur ami de l'homme. Le centre de formation rouvrira ses portes le jeudi 5 septembre avec l'espoir de revoir les stagiaires avec les crocs.

La Police Municipale a entraîné ses chiens d’attaque dans les arènes.

Jeudi, un entraînement de chiens d’attaque s’est déroulé dans les arènes de Marsillargues. Cette démonstration était ouverte au public, afin qu’il puisse comprendre comment ces animaux sont dressés au combat. L’entrainement étant collectif : des policiers municipaux de Marsillargues, Le Grau du Roi, Teyran et des agents de sécurité privée ont fait le déplacement. Pendant toute l’après midi, sous une chaleur de plomb, les sept chiens se sont lancés dans divers exercices, tous plus impressionnants les uns que les autres. Une formation sous les ordres du Policier formateur Patrick Merviel.
Une arme de défense.

Pendant prés de deux heures, nous avons assisté à un véritable engagement entre lui et les différents animaux. Parmi les exercices, le chien et son maitre ont travaillé notamment le contrôle de soi et l’attaque. Le chien et toujours poussé à bout mais aussi toujours récompensé : caresses et friandises sont de la partie. « Il y a un vrai lien avec le chien, c’est notre rôle. Le chien à un seul maitre. Mais parfois c’est la mairie qui prend l’initiative d’instaurer un chien dans la police. Dans ce cas, elle doit fournir l’hébergement pour l’animal, et son éducation se fait avec deux policiers pour que le chien puisse obéir à diverses personnes. On doit tout le temps rester maitre de la situation. Mais des fois, ce n’est pas facile, car le chien peut être vite stressé par le bruit qui l’entoure », explique Gilles Teyssandié, Brigadier Chef Principal de Marsillargues. « Le chien a avant tout un rôle dissuasif. C’est une arme de défense que l’on peut facilement utiliser, contrairement au pistolet. En plus, il a une meilleure vue et un meilleur odorat que nous, ca facilite pas mal de choses. En fait, il renforce l’autorité de l’agent. Son but est de défendre l’uniforme. Il passe tout le temps en première ligne. »

Pour Gilles Teyssandié, c’est sûr, la présence d’un chien est un vrai plus. Mais il ne l’utilise pas tout le temps. « On le prend lors des fêtes votives ou le soir lorsque les magasins ferment. »
La réalité est plus violente

Le chien, issu principalement de la race des bergers, peut se retrouver sur la voie publique dés ses 18 mois. Mais une formation en amont de 8 mois est obligatoire. « Mais pendant l’entraînement, c’est beaucoup moins violent que dans la réalité. Lors d’une altercation, le maitre aura la pression et le chien va la ressentir. Ça se transforme en adrénaline et l’animal attaquera de façon très brutale pour protéger son maitre » explique Patrick Merviel. Dans ce cas, mieux ne vaut pas être la proie…